Encre sympathique ou invisible
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Encre sympathique

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Encre sympathique ou encre invisible 

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Encre sympathique ou invisible

Les encres invisibles sont connues depuis plusieurs milliers d’années. Le premier à mentionner l’usage des encres sympathiques est Philon de Byzance au IIIe siècle avant Jésus-Christ qui évoque une encre à base de noix de Galle révélée par l’application de sulfate de cuivre ou de fer. Ensuite Pline l’ancien (23-79 après Jésus-Christ) dans Naturalis historia y mentionne une recette à base de « lait » d’euphorbe (famille de plantes toxiques qui produisent un suc blanc) révélé par chauffage et saupoudrage de cendre. À peu près à la même époque, Ovide dans L’Art d’aimer propose deux recettes s’appuyant également sur la révélation d’un produit gluant par la cendre. En 1532, François Rabelais détaille au chapitre XV de Pantagruel plusieurs procédés d’encres invisibles avec leur révélateur. L’Histoire est ensuite jalonnée de faits relatant l’utilisation d’encres invisibles :
♦ Durant la Renaissance, le physicien et opticien Giovanni Battista della Porta (1535-1615), fabriqua par exemple une encre à base d’alun de fer et de vinaigre.
♦ Au XVIe siècle l’académicien Jean de Montereul (1614-1651) utilisa une encre invisible pour correspondre avec le prince de Conti alors fait prisonnier pour avoir pris part à la Fronde parlementaire en 1650.
♦ Durant la révolution américaine entre 1775 et 1783, les Anglais utilisaient des fluides corporels comme encre invisible.

D'après : Les encres invisibles : la révélation par Jonathan PIARD, Pierre-Adrien PAYARD, Aymeric SIARD, Simon DELACROIX, Nicolas DUCHEMIN et Jean-Pierre PLACIA

Flacon de 10ml

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